A l’occasion des élections présidentielles de 2017, la Prévention routière a émis quelques propositions visant à réduire la mortalité routière. Mesures chocs, voire drastiques, elles introduisent l’interdiction de téléphoner au volant, l’éthylotest anti-démarrage, la limitation de vitesse dans certaines zones…
Six mesures chocs envisageables pour les candidats
Depuis 2014, la mortalité sur les routes croît progressivement en France, et la Prévention routière déplore le silence des candidats face à ces cas. Aussi a-t-elle prescrit six mesures de sécurité routière en passe d’être acceptés, ou rejetés, totalement ou partiellement.
Les détails de ces mesures chocs
Parmi ces mesures, l’éthylotest anti-démarrage frappe fort et devrait être soumis à tout le monde. En effet, le tiers des accidents mortels est provoqué par des chauffeurs ivres depuis des années. Seuls trois départements tests appliquent l’éthylotest actuellement, il devrait pourtant être étendu à tous les départements français et empêcher les plus éméchés de conduire. il faut savoir qu’une conduite en état d’ébriété entraine le retrait immédiat du permis de conduire et d’un retrait provisoire de la carte grise. En outre, les travailleurs ne devraient pas pouvoir utiliser leur téléphone portable en conduisant. Tous les ans, près de 400 personnes décèdent suite aux accidents de trajets et de missions professionnels, la première cause d’accidents fatals au travail. Ces derniers sont majoritairement provoqués par le téléphone au volant qui distrait le conducteur, même dans le cas d’un kit mains-libres. Les voitures autonomes font également l’objet de mesures draconiennes. Ces dernières ne devraient pas être exclusives aux conducteurs et devraient être démocratisées. Un sujet brûlant qui tient particulièrement à cœur pour la sécurité routière : la prévention des accidents mortels impliquant des enfants. L’objectif est de ne plus laisser un seul enfant mourir des suites d’un accident sur les routes françaises. Ainsi, la Prévention routière exige l’obligation d’une limitation de vitesse à 30 km/h aux voitures circulant dans les zones de vie des enfants. Les écoles, gymnases et piscines sont les premières zones concernées. Mieux vaut prévenir que guérir, une expression qui convient tout à fait à la sécurité routière. Des actions de prévention doivent donc être menées, ciblant en particulier les départements ruraux où les morts sur la route sont aussi nombreux que le nombre d’habitants. Et pour punir ceux qui provoquent des accidents mortels, les sanctions devraient être mieux orientées vers l’éducation et non systématiques, référence aux amendes forfaitaires. Des formations de sécurité routière dans les sanctions pourraient sauver des vies !